
Depuis maintenant plusieurs années des voix, d’experts dans le domaine, s’élèvent pour mettre en garde contre la prospérité de l’industrie pornographique et la propagation de ses contenus.
En effet, selon plusieurs sexologues et psychiatres, regarder une vidéo pornographique est un acte d’une profonde gravité, cette dernière impactera la vision de la personne d’elle-même mais également de son/sa partenaire.
Très loin de l’éducation sexuelle qui est impérative dans la vie de la principale population cible de la pornographie (Les adolescents à peine pubères) la pornographie aura comme effets indésirables :
1- La violence sexuelle
Selon Alexis Rapin, psychiatre, sexologue et enseignant l’Université de Paris VII et de Paris V, la pornographie encourage la «culture de viol» puisque le mépris des femmes est mis en avant dans les vidéos de ce genre ce qui engendre une perte de l’amour de l’acte sexuel sensuel et doux.
2- L’addiction
Ce n’est plus un secret, le cerveau humain cherche constamment un moyen de se faire plaisir et de faire durer voire intensifier ce dernier. Dans notre cas, la pornographie représente un plaisir à accès facile et le danger est que notre cerveau classe les plaisirs selon leur intensité mais aussi selon la facilité d’accès et c’est cette dernière classification qui l’emporte puisque les chemins neuronaux chercheront à reproduire le comportement qui en est la cause en suivant le chemin ayant la moindre résistance. Une fois l’addiction mise en place le cerveau développe une tolérance/habitude au contenu et cherchera à tester un plaisir plus intense ce qui fera tomber le consommateur dans un contenu de plus en plus violent.
3- L’insécurité
Un couple peu importe l’intensité de l’amour qui existe entre ses parties, est fragile face à l’insécurité. Lorsqu’un partenaire prend connaissance de l’addiction de son amoureux(se) à la pornographie, il peut être sujet à des insécurités dont la gravité varie selon la personne. En effet chacun de nous au plus profond de son être cultive des pensées négatives propres à son physique ou à son être, et savoir que notre partenaire prend du plaisir sans nous, peut effectivement rendre ces insécurités plus vraies que vrai et ainsi développer des complexes devient seulement une question de temps.
Certains pensent que visionner du contenu pornographique est le meilleur garant de la fidélité du partenaire croyant que ce comportement leur évite de «regarder ailleurs». Pas selon Edward L Gibbons, psychiatre Américain : «Des études sur le cerveau ont montré que l’esprit ne différencie pas facilement de telles expériences réelles par rapport à des expériences imaginaires. Par conséquent, pour le cerveau, il n’y a pratiquement aucune différence entre la visualisation de matériel pornographique et une véritable relation sexuelle avec une autre personne, en particulier lors du rappel de l’expérience. »
Et vous ? Qu’en pensez-vous ?